C’est une définition très réduite de ce qu’est la « Blockchain », que je vais essayer de réduire encore plus :
« Ce n’est autre qu’un fichier de log (registre) partagé et signé par chaque participant à sa modification ».
La particularité est que chaque modification est soumise à un « protocole » (algorithme) qui mène à un « consensus » (autorisation).
La description que tu fourni correspond bien à « BitCoin » et son consensus établi par « Preuve de Travail » qui attribue la création du « Coin » aux « mineurs »… Ainsi il suffit de posséder la mine pour posséder les coins. Elle correspond à un environnement où aucune confiance ne règne, ni sur l’identité des humains, ni des machines y participant. Ca revient à casser des HASH et à consommer une énergie infinie pour le réaliser… C’est nul !
Ensuite, Il y a « Ethereum » qui établi l’autorisation à modifier le registre selon la « Preuve d’Enjeu », ce qui revient à faire confiance aux « plus riches »… C’est injuste !
En ce qui concerne la « Monnaie Libre » Ğ1 le consensus établissant le droit à modification du registre et la création du coin ont été largement repensé et optimisé !!
La Ğ1 transforme chacun en forgeron du « coin » et assure la répartition des richesses par le calcul relativiste du « DU ». Cela change tout et sert de base à établir un « commun numérique » qui se révèle au travers une « Toile de Confiance » établie par « Preuve d’Humanité » (combiné à une « Preuve de Travail Adaptative » qui pourra certainement être supprimée à l’avenir)…
CopyLaRadio prêche le même objectif ! Sauf que plutôt que de faire l’impasse sur les technologies modernes (cryptographie asymétrique, blockchain, IA, …), nous les embrassons et les faisons nôtre afin d’espérer faire le poids face à nos concurrents centralisateurs et privateurs.
Concernant IPFS, je ne suis pas d’accord avec ton opinion: disposer d’un système de fichier adressé par le contenu est fantastique ! Son contenu une fois encapsulé dans une blockchain et donc signé, rend possible d’établir avec certitude l’émetteur de l’information ainsi que toute la chaîne de partage et éventuellement de fork ou modification de cette information originale.
Cette propriété apporte ce que le Web2 est incapable de fournir à grande échelle sans contrôle invasif (« KYC »).
Alors oui le Web3 est actuellement peuplé de « libertariens », dont je ne suis aucunement partisan… Ces derniers se servent de la crypto pour se cacher et exprimer leur liberté par l’expression de la leur uniquement ! Ce phénomène est dangereux… Afin de le juguler, CopyLaRadio propose de révéler la chaîne de confiance qui relie les utilisateurs à leurs administrateurs techniques qui disposent mécaniquement d’une délégation de confiance forcée… Cette mise en lumière permet à ces même administrateurs de partager automatiquement leurs accès ssh au travers de ~/.ssh/authorized_keys
pour assurer ensemble le maintien et la mise à jour des services logiciels offerts aux utilisateurs. Il n’y a que la Lumière qui puisse repousser l’Ombre.
Bref, la mutation du Web2 au Web3 est pleine d’avantages, j’espère que nous arriverons à nous mettre d’accord sur la meilleure façon de nous y retrouver…
Voici l’exercice qui nous permet de relier nos Stations, il s’agit de jumeler une clef SSH, avec une clef G1 et une clef IPNS, puis d’envoyer une transaction depuis le compte forgeron pour établir la confiance concernant l’identité du « Capitaine » et de sa « Machine » et ainsi créer une « ♥️BOX » co-administrée par les membres de notre coopérative.
Si certains d’entre vous souhaitent expérimenter la méthode et participer à faire grandir la Toile de Confiance des « Dragons », contactons-nous……