Reprenez le contrôle de vos données : Guide complet de l’auto-hébergement
https://www.copylaradio.com/blog/blog-1/post/liberez-vous-du-cloud-137#wrap
Il existe des solutions matérielles moins coûteuses (bien en dessous de 500 €) que celles proposées dans ce guide et je ne comprends pas trop ce que la monnaie locale vient faire là-dedans.
500€ est tres largement surestimé pour un pi.
Le serveur principal¹ de Katzei a du couter dans les 1000€² et est déjà surdimensionné pour l’asso (une petite centaine d’utilisateurs).
Nextcloud aime beaucoup la mémoire (de loin notre plus gros serveur en terme de RAM) et le stockage mais sa consommation de CPU reste relativement faible.
J’ai peur qu’annoncer ce genre de budget ne fasse fuir les potentiels hébergeurs.
Enfin je doute que ce soit une bonne idée de lancer des débutants dans l’auto-hébergement avec juste un guide, la sécurisation de serveur est loin d’être triviale (et je n’ai rien vu concernant le maintient à jours des logiciels exposés et la gestion des failles de sécurités). Un accompagnement par quelqu’un qui maitrise un minimum l’hébergement me semble indispensable³.
¹ Le seul serveur conçut pour ça. Les autres machines que nous utilisons auraient pu être faite pour beaucoup moins cher si l’auto-hébergement était leur objectif principal
² la machine de base a couté 700€ neuf et a été amélioré plusieurs fois au cours des 6 dernières années donc le cout total est difficile a estimer.
³Je m’en suis fait cassé des serveurs quand j’apprenais, a cause de ssh non sécurisés ou de logiciels vulnérables. Après on apprend a mettre en place une supervision et a gérer les maj des logiciels
Le guide présenté par @rmsCYPHER vise justement à démystifier l’auto-hébergement et à montrer qu’il est possible de reprendre le contrôle sur ses données, en internalisant les services essentiels (DNS, stockage, recherche, IA) et le contrôle des ports 53, 80 et 443.
Concernant le budget, les 500€ incluent 4To de stockage, ce qui est adapté à une configuration résiliente pour un petit essaim. Mais effectivement, on peut descendre en coût selon les besoins (notamment en optimisant les composants et en utilisant du matériel reconditionné).
L’enjeu principal n’est pas seulement le matériel, mais la mutualisation des ressources entre stations d’un même essaim, en s’appuyant sur la toile de confiance des administrateurs (baptisée « Dragon »). Cette approche permet une auto-configuration des accès SSH et un partage sécurisé des ports entre les membres, simplifiant la gestion des services sans exposer les machines individuellement sur le net.
Côté maintenance et mises à jour, c’est aussi la toile de confiance « Dragon » qui joue un rôle clé : en assurant une gouvernance distribuée entre admins de l’essaim, elle garantit la supervision, les mises à jour et la gestion des failles de sécurité. Plutôt qu’un modèle individuel, on mise sur un hébergement coopératif et résilient.
Enfin, précision importante : ce modèle s’appuie sur la Monnaie Libre et non une monnaie locale. La preuve d’humanité qu’offre la Toile de Confiance permet d’instaurer une confiance inter-administrateurs et de sécuriser les interactions.
L’objectif est d’ouvrir des perspectives sur l’auto-hébergement accessible et mutualisé, sans être limité par les contraintes d’un serveur unique ou d’une administration trop lourde pour un débutant ou un « administrateur isolé ».