[Note de @pyg : ce sujet était préalablement dans le fil COVID-19. Le point étant intéressant mais hors sujet, je l’ai déplacé]
Ces instances c’est super, c’est chouette
Mais attention à ce qu’elles ne deviennent pas utiles à ces employés du monde capitaliste.
Des instances en appui de l’éducation nationale et de son Accord Microsoft-Éducation nationale : le Libre offre déjà des alternatives ?
Pourquoi l’éducation nationale n’appellent-elles pas son ami, bien-aimé, Microsoft ?
Un idéal serait que ces instances servent à prouver à ces gens de pouvoirs « là-bas au gouvernement » ou dans l’institution « Éducation Nationale » que Microsoft, Google, Amazon etc… ne doivent pas pouvoir acheter, ni même aider nos profs & élèves avec leurs solutions privateuses de bien-commun,
Un Plan de Continuité d’Activité pour les entreprises néo-libérales avec du libre est-il une bonne idée ?
Le PCA, les entreprises et le libre peuvent-ils faire bon ménage ?
Et ben, non ! Ce plan à 3est un mauvais coup.
Pourtant beaucoup affirment (informaticiens y compris) : « mais si les entreprises utilisent le libre, c’est mieux pour le libre ». Foutaises !
Imaginons un monde où un virus arrive et où les entreprises voudront avoir un Plan de Continuité d’Activité avec des instances de châtons… et je commencerai à affirmer :
Le monde du libre n’est pas là pour faire le jeu des entreprises néo-libérales et de leurs économies privateuses de bien-commun.
Devons-nous rappeler que le monde capitaliste, ses entreprises profitent déjà très largement des solutions & outils Open-Source, développés par la communauté de la philosophie du libre ?
Apporter aux acteurs libéraux des solutions libres équivaut à leur donner du pain béni.
Ces entreprises capitalistes, privateuses etc :
- n’ont qu’à continuer à faire partie de leur système,
- n’ont qu’à respecter leurs propres règles et
donc de payer comme il se doit pour leurs affaires (privateuses de bien-commun).
Oui, clairement, laissons ces acteurs jouer le jeu du néo-libéralisme entre eux.
Je le dis clairement : laissons ces entreprises jouer, entre elles, avec leurs propres règles.
Pourquoi doivent-elles aujourd’hui s’appuyer sur le bon dos de la solidarité, de la collaboration, de l’esprit et de la philosophie du libre ?
(philosophie qui est d’ailleurs en total décalage avec la philosophie du profit et de ces entreprises).
Le Business ne doit pas profiter de l’informatique libre pour assoir encore (toujours un peu plus) leur pouvoir et leur main mise :
- sur le marché et
- sur les Hommes et Femmes.
Je le dis clairement et haut : Framasoft, les chatons et les instances de l’informatique libre ne doivent pas :
- soutenir l’informatique néo-libérale ou
- servir un système qui broie déjà (depuis des décennies) les solidarités et qui poussent les citoyens vers toujours plus de néo-libéralismes.
L’informatique n’est pas là pour servir les intérêts des puissants mais au contraire rapprocher les peuples et lutter contre la puissance néo-libérale.
Permettons à l’informatique libre de rayonner pour ses bienfaits sociétaux mais ne permettons pas qu’elle serve des intérêts privateurs.
À bon entendeur.
Bien librement,
tribu