Bonjour à tous,
Est-ce vous implémenté ARC sur vos serveurs mails ?
- https://www.dmarcanalyzer.com/fr/arc-est-ici/
- https://groupes.renater.fr/wiki/smtp-fr/public/arc
- https://en.wikipedia.org/wiki/Authenticated_Received_Chain
Belle journée,
David
Bonjour à tous,
Est-ce vous implémenté ARC sur vos serveurs mails ?
Belle journée,
David
C’est pas parce que tu sais pas configurer un serveur email ou que d’autres font des conneries avec qu’il faut rejeter cet excellent protocole de communication inter-opérable.
Ya quelque chose de la perte de savoirs, dans l’argument proposant de jeter e-mail à la poubelle (JMAP, Signal, ton affirmation…).
Certes, il y a des problèmes insurmontables de confidentialité avec les mails (méta-données qui filtrent, et en l’absence de PGP, tout le contenu). Néanmoins c’est l’ensemble de protocoles les plus utilisés du web avec HTTP (source : tkt), et il répond à de nombreux cas d’usage qui ne sont pas critiques du point de vue de la confidentialité. Partant de là, demander à la sphère publique—qui ne peut pas changer souvent ses usages les plus courants—de se passer d’e-mail n’est pas crédible selon moi : e-mail répond à un problème, le courrier postal numérique de base.
Les propositions genre JMAP souhaitant « répondre aux problèmes d’IMAP » réinventent parfois la roue, parce qu’IMAP/SMTP sont des protocoles complexes avec des RFC tout le tour de la ceinture, mais par là même, avec beaucoup de jus de cerveau déjà dépensé, et répondant donc souvent déjà aux « problèmes » qu’on veut résoudre. Notre problème n’est pas le protocole en lui-même, mais notre connaissance du protocole. Connaissance perdue comme on perd de la connaissance en chaudronnerie nucléaire quand quelqu’un part en retraite sans passer le flambeau : par manque d’entretien.
Pas pour dire qu’il ne faut pas par ailleurs développer de solutions plus sécurisées. Mais je conclus qu’il y a de l’énergie à mettre dans le fait d’héberger des mails corrects. Aerogramme cherche par exemple à chiffrer les mails sur le serveur en minimisant les changements d’usage. Même sans chiffrement, on a tout à gagner à proposer de l’hébergement mail qualitatif, et à inciter le large public à rejoindre nos infrastructures plutôt que celles de la technocratie.
En référence, la présentation de Quentin au FOSDEM 24 sur son bébé Aerogramme.
Je propose du mail, ça marche bien pour les asso, entreprises… Par contre les particuliers (jeune) utilise de moins en moins le mails, au profil de Wat… SIgnal, Discord… Même dans ma promo informaticien (non libre) si je leur envoi un mail sur leur mail perso je peux espérer une réponse sous 3 mois, par contre sur une messagerie instantané c’est dans l’heure.
La question se pose aussi en terme d’usage, si on met de l’énergie faut ausis peser d’impact de cette énergie.
On n’est pas seulement tributaires des changements d’usage, c’est aussi nous qui créons la mode
Je veux dire qu’avec une réclame écolo bio-sourcée (un peu de déconstruction du mythe des mails polluants—oh j’ai justement fait un article sur le sujet !), de l’accompagnement et du soin, on peut rendre e-mail désirable pour un public qui n’a pas besoin de Signal et al.
« Si t’as les critères, babe, laisse-moi ton e-mail ! » – Diam’s – #makeemailgreatagain
Si parmis les libristes actif on comptait nombre de designer / designer UX / communiquant qui savent rendre les trucs « à la mode », ça se saurait et on en serait pas là non ? (Désolé de faire le grincheux défaitiste)
C’est dommage parce que je trouve que ton article part bien, sur des chiffres factuelles mais qu’il devient vite jugeant et à mon avis ça dessert ton propos. Aussi tu cherche à faire toucher du doigt « l’ordre de grandeur » mais tu compare aussi des choux avec la plus grande des carottes (le DC de la NSA) ça me parait limite comme procédé.
Au final je me demande « où tu veux en venir » à part taper sur l’écologie du « petit geste » sans proposition construite d’une autre vision…
Personnellement je comprends qu’une écologie est maladroite à vouloir « individualisé » un problème « collectif » mais je comprends pas les gens qui oppose ces 2 visions qui sont pour moi complémentaire (un collectif c’est une somme s’individue… un sujet devient collectif quand une somme s’individue critique considère que ce sujet est important). Pour moi il n’y a pas à choisir entre action individuel et collective, faut faire les 2, on a plus le temps de trier (et oui je suis un écolo, genre que t’as pas l’air d’apprécier… mais plutôt un écolo des gros geste au détriment des petits - j’achète des cotons tiges jetable, mais j’ai pas l’eau courante sous la douche par exemple…)
Note : on est H.S. sur le sujet initial… et de loin :-p