WASHINGTON (Reuters) - President Donald Trump has been consulting with the Justice Department over the U.S. government’s antitrust case against Alphabet Inc’s Google, White House economic adviser Larry Kudlow said on Tuesday.
“We have been consulting with Justice, the president has, and senior staff. It’s an important case to explore,” Kudlow told reporters. He did not elaborate on Trump’s role.
Les deux nouvelles que tu as publiées sont en fait d’un grand intérêt et je pense que plusieurs d’entre nous ont pris le temps de lire cela et de s’esquisser un sourire en voyant ça. Pour autant, malgré une attaque anti-trust, Microsoft n’a jamais calmé ses ambitions de domination et cela ne l’a pas empêché de détruire Netscape et de faire que Windows reste aujourd’hui le système le plus utilisé par le grand public. Donc bon, on peut se réjouir et se dire que ça progresse dans le bon sens, mais je ne pense pas que Google soit vraiment inquiet de ça. Il faut continuer à fournir des alternatives et maintenir nos installations pour montrer qu’une alternative est possible.
Personnellement, je ne vise pas vraiment à détruire les GAFAMS, car ils sont déjà bien trop puissants, mais je cherche plutôt à monter que je peux fournir des alternatives, des choix différents que ce que ces grandes entreprises fournissent.
J’ai récemment proposé a quelques organisations (que je ne connaissais pas du tout) de les aider à se passer des GAFAM. Les réponses ont été intéressées et pour certaines on a pu commencer un travail concret. Je prend ça comme un signe positif: je ne suis pas certain que ces même organisations auraient immédiatement reconnu que leur dépendance aux GAFAM était un problème il y a quelques années.
Peut-être que je ne vise pas très haut, mais je suis content d’être engagé dans un travail concret d’extraction des GAFAM. Grace à de longues années d’efforts de communication de toutes et tous pour sensibiliser au problème qu’ils posent.
Au quotidien, chez Framasoft, on accompagne des organisations dans leur démarche de dégooglisation (que ce soit sur l’aspect compréhension des enjeux, interventions pour convaincre l’ensemble des membres de ces organisations ou des conseils plus techniques). Et je pense que de nombreuses structures membres du collectif sont dans cette même démarche.
Je pense que l’absence d’engouement à tes premiers messages @anon6747921 vient davantage du fait que la majeure partie d’entre suivons l’actualité numérique et que nous avions déjà cette information au moment où tu l’a postée. Et, du moins en ce qui me concerne, je n’ai pas saisi que tu recherchais une discussion sur la question. N’hésites donc pas à être plus explicite si tu souhaites des réactions (en posant des questions à la communauté par exemple, afin qu’elle ait bien l’impression qu’on lui demande son avis).
Il faut peut-être faire une autre lecture de cette procédure anti-trust. Par exemple,
un scénario catastrophe serait un démantèlement d’alphabet, puis un rachat par morceaux par des fonds d’investissement pro trump et/ou clairement républicain ultra.
Dans ces conditions, le pouvoir de contrôle d’alphabet sur nos société étant ce qu’il est, je ne suis pas sur que nous ayons gagné quoi que ce soit en terme de liberté individuelle, bien au contraire.
Je rappelerai opportunément cette drôle de campagne de Google Europe à l’occasion des élections européennes de mai 2018. Sur tous les panneaux publicitaires de Bruxelles, ce simple message : «Google save democracy».
À ce moment là, ce qui m’a le plus choqué n’est pas cet affichage hallucinant, mais l’absence de réaction ou le degré d’acceptation de mes compatriotes. En particulier de la part des partenaires du projet que je portais pour la fcpe. Qui parlait d’éducation aux médias, de citoyenneté, sens critique.
Bref, j’ai un sentiment diffus de nager dans un perpétuel paradoxe.
Il me semble qu’à l’époque du procès Microsoft (dans les années 90), Stallman avait expliqué que le fractionnement de Microsoft (qui était pourtant l’issue attendue du procès… pourquoi n’a t-elle pas eu lieu ?) ne changerait rien du point de vue des libertés.
Que plusieurs entreprises fournissant plusieurs systèmes d’exploitation privateurs… donneraient même l’illusion que les marchés de l’informatique sont justes et efficaces. (Ne tient-on d’ailleurs pas là, l’explication de la soudaine résurrection d’Apple à la fin des années 90 ? Avec l’existence d’un pseudo-concurrent, les accusations de monopoles ont moins de force…)
Qu’on m’annonce qu’un pays bascule intégralement et définitivement au logiciel libre, et je considérerai qu’on tient une bonne nouvelle. Le procès actuel comme celui d’il y a 25 ans, n’est qu’un épiphénomène.
Ces procédures n’aboutiront probablement à rien, ils ne sont pas aussi fous que les européens pour mettre des battons dans les roues de leurs fleurons.