@wanderer À propos de la supposée transphobie de Stallman, j’ai parcouru ton lien vers Wikipedia. À partir de cet article, je suis tombé là-dessus où Leah Rowe cite des noms de dirigeants de la FSF mais pas celui de Stallman. Par curiosité, j’ai même recherché le nom de Leah Rowe parmi les signataires des deux lettres ouvertes, et je l’ai effectivement trouvé dans celle qui rassemble les soutiens de rms !
J’ai approfondi la question et cliqué sur les liens cités dans le dernier paragraphe de cette page rédigée par les détracteurs de Stallman sensés prouver la transphobie, mais il va falloir m’explique en quoi ces textes sont transphobes tant j’ai l’impression qu’il s’agit du contraire !
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Concernant l’accusation de validisme, je pense qu’il s’agit de la requête postulant il y a quelques années qu’un programme doit pouvoir être exécuté par tous, sinon il n’est pas vraiment libre, et qui a été déboutée par Stallman. Il avait répondu par ce texte très juste : « https://www.gnu.org/philosophy/imperfection-isnt-oppression.html » dont je cite cet extrait :
L’absence d’une fonctionnalité clé peut amener certains utilisateurs à trouver le programme complètement inutilisable. […] Le logiciel libre devrait effectivement vous fournir la fonctionnalité dont vous avez besoin. C’est vrai, le logiciel libre devrait vous la fournir, mais son absence ne rend pas le programme non libre, car c’est une imperfection et non une oppression.
Ainsi, selon moi, l’accusation de capacitisme/validisme ne tient pas non plus.
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Concernant ses écrits défendant Minsky, mon avis est qu’on a tout simplement affaire du pur Stallman qui tient toujours autant à la juste définition des mots et à la vérité. Il aurait du écrire « « Laissons la Justice faire son travail. » ou « En démocratie, les gens sont présumés innocents. »
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Enfin, le plus difficile… concernant ses remarques sur la dépénalisation de la possession d’images pédophiles — position sur laquelle il est d’ailleurs revenu il me semble, ses détracteurs(ses) ne lui accordent donc même pas le droit à l’erreur ! — si on ne les comprend pas (ce qui ne veut pas pour autant dire « être d’accord avec ») dans le milieu de la défense de la neutralité du Net, principe qui est hypocritement attaqué au nom de la lutte contre la pédophilie, si on ne les comprend pas dans le milieu libriste, où l’on ne cesse d’alerter sur le fait que 99% des ordinateurs disposent d’un système déloyal qui permet par exemple à des puissant(e)s de faire introduire des fichiers incriminants dans le disque dur d’un(e) dissident(e) politique à son insu, puis de dénoncer cette malheureuse personne pour la discréditer, on est mal barré.
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Au final, mon premier avis est que Stallman est innocent de tout ce dont on l’accuse. Je lis ici et là, que c’est un type désagréable à vivre… et alors ? Il suffit de ne plus l’inviter chez soi, non ? Pas de réclamer sa démission de l’association qu’il a fondé lui-même, le pauvre !
Mon second avis, qui rejoint ce que vous avez tous écrit plus haut, est que la FSF n’a pas à être considérée comme si elle pilotait un parti politique bien pyramidal, et donc que la question de qui dirige cette association est en fait totalement secondaire. Et que c’est même très sain qu’elle ne fasse pas l’unanimité.
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Je finis avec ce troisième avis : puisque 99% de la population ignore de toute manière ce qu’est le Logiciel Libre, céder à la pression médiatique nous fera plutôt perdre une part de la confiance des 1% restants…
Ah si… Certains projets de « logiciels libres » pourraient éventuellement perdre le financement des GAFAM !… Ne serait-ce pas là finalement le cœur du problème ? (d’ailleurs, pour ça aussi, la solution est un logiciel libre acentré : duniter.org/ ! ^^ )
Bonne nuit les chatons ! ^^