Et c’est d’actualité avec la récente annonce de Mozilla concernant la suppression de 250 emplois.
Financer le Libre, … cela semble paraît tellement …"impossible !!!
Cela « titille » quand de contribuer à (peut être ?) trouver des modèles
Merci à ceux qui éclairent (par le Know How technique) nos pistes de recherches …d’économie contributives.
bon on déborde complètement du sujet mais j’ai envie de continuer donc j’y vais
Je t’accorde que ce n’est pas un scandale, d’ailleurs c’est aussi notre ratio chez IndieHosters, j’ai encore perdu une occasions de me taire …
Je pense quand même que c’est nous les hébergeurs qui sommes en bout de chaîne, en contact direct avec les utilisateurices et vers qui sont destinés ces offres de support qui sont les meilleur⸱e⸱s commerciaux et communicant⸱e⸱s pour ces éditeurices de logiciels libres. Il y a pour moi quelques choses à creuser dans ce sens. Je reconnais quand même que l’efficacité du marketing de Nextcloud nous sert pour ramener des utilisateurices sur nos offres SaaS.
Par contre je regrette que parfois l’effet marketing prenne le dessus sur la réalité. Si je prends l’exemple de l’application EndtoEnd Encryption, sur le site officiel je peux trouver une jolie page marketing qui commence par la phrase suivante:
Nextcloud features an enterprise-grade, seamlessly integrated solution for end-to-end encryption.
Et pourtant si je creuse sur la page de l’application je peux lire:
don't use this in production and only with test data!
ou encore sur la dernière releases github:
Nextcloud’s End-To-End-Encryption system is currently a tech-preview . Do not use it in production. Only use it with test data .`
Dans le fond je comprends, déjà c’est très complexe techniquement parlant et sûrement pas du tout rentable. Qui paye ? Qui qu’en veut à part les bon gros geeks ?
Moi ca me va qu’ils laissent tomber mais faut être transparent et cohérent dans sa communication.
Autre exemple avec la sortie de Nextcloud Hub, alors que jusque là on nous conseillait chaleureusement Collabora, finalement début 2020 on nous pousse à utiliser OnlyOffice que l’on peut tester librement. Et là c’est la douche froide, finalement sur la version démo on passe en read-only, bon j’imagine que l’équipe Nextcloud ne s’attendait pas à ce que OnlyOffice en arrive là une fois que tout le monde est bien accro. Mais surtout on trouve quelques issues sympathiques ici, là, là, là, là, là et là
Apparament on n’est pas tous et toutes touché⸱e⸱s par ces bugs, une histoire de cron que ca serait d’après certains. Je n’ai pas encore mener une investigation complète sur le sujet, c’est prévu parce que bon Collabora et en particuler les spreadsheets désolé mais je craque. Au passage quand même, ca serait le cron qui sauvegarde le fichiers depuis onlyoffice dans nextcloud…
Je remarque aujourd’hui que l’on revoit apparaitre Collabora dans la communication de Nextcloud.
Ok c’est pas exhorbitant, pour un petit acteur comme moi ca reste assez dur à intégrer dans toutes mes offres, d’autant plus si on me l’impose si je veux être partenaire, mais je ne suis pas la cible. D’ailleurs je ne crois que ce soit les utilisateurices lambda la cible de ces offres, mais des hébergeurs qui ont logiquement (dans la mienne en tout cas) une bonne connaissance des outils qu’iels hébergent. Si on veut le support c’est pour que le logiciel soit bugs-free.
Je précise quand même que c’est le plus petit niveau de support, il y en a 2 autres au-dessus avec cette fois-ci un SLA respectable sinon franchement ca ne vaut même pas le coup. Malheureusement je n’ai pas le droit d’en dire plus, je crois que j’en ai déjà trop dit . Autre précision c’était il y a 2-3 ans cela a peut être changé depuis.
Un deal à 50/50 pour moi ca ne marche pas, quand j’héberge un Nextcloud j’ai du kubernetes, ceph object store, postgresql, patroni, redis, un certains nombre de librairies php, postfix et j’en oublie. Comment que je fais pour contribuer à toutes ces briques si je file 50% de mes revenus à Nextcloud ? Je passe aussi sur les autres coûts comme le/la comptable, l’avocat⸱e, mon service de support etc etc.
J’ai donc une question: est-ce que pour du support niveau 2, un deal à 50/50 c’est correct ?
En fait je crois que je ne suis pas très à l’aise quand une et une seule entreprise est l’éditeurice, le maintainer, le/la fournisseur de support d’un logiciel. C’est un espèce de monopole bancal, pas très résilient qui amène à des dérives. Les modèle à la redhat, avec du support made in call center India… n’en parlons même pas… ca me plait moyen. Un modèle à la postgresql ca me parait plus solide.
Au final c’est peut être le coeur du sujet mais c’est tout un sujet
Conclusion j’ai la critique facile, c’est un travail collossal tout ça qui est en très grande partie est fait de façon remarquable et d’une grande qualité - si on se limite aux options de bases sans les new killers features - mais svp mesdames et messieurs les éditeurices de logiciels soyez cohérent⸱e⸱s et moi je serais content. Considérez nous et dites moi où je peux envoyer le chèque, ca ne sera peut être pas grand chose mais on est un certains nombre dans mon cas et je pense qu’ensemble on y arrivera.
PS: j’essaye l’écriture inclusive, je suis pas au top, pas taper
Je ne crois pas avoir bien saisi le sens et la portée de cette phrase. Si cela ne te dérange pas, pourrais-tu reformuler ou préciser ?
C’est une invitation qui m’est directement adressée à contribuer pour trouver des modèles économiques pour le libre ?
Une invitation générale pour tous et toutes à contribuer pour trouver des modèles économiques pour le libre ?
Je pense globalement qu’içi on est un certain nombre qui y pense, l’exprime et y travail à temps plein, comme moi je le crois. On a encore du chemin, en effet.
On - IndieHosters - le fait, je crois, d’une certaine façon et avec sûrement très peu d’efficacité. Je vais essayer prochainement de prendre le temps de préciser nos actions et projets qui vont dans ce sens, ca fait déjà un moment que je veux le faire mais comme nous tous humain on fait comme on peut avec les ressources qui sont à notre disposition.
En tout cas j’ai quelques idées et projets dans les cartons , ce ne me parait pas si difficile si on en effet on se sort les doigts
A lire les commentaires, il semble que financer le Libre soit « impossible »
Mais peut être que quelqu’un à quand même des pistes auxquels d’autres peuvent contribuer.
C’est donc une invitation générale , je ne connais pas les pistes possibles , mais je suis d’accord de contribuer , (Dans la mesure des compétences, expériences et moyens possibles)
Sur un de mes posts précédent https://forum.chatons.org/t/vivre-dun-service-ethique/1373/3, @nflqt avait donné quelques pistes intéressantes à ce sujet.
On pourrait éventuellement ouvrir un pad ou une page de wiki à ce sujet, afin de recenser les idées, ce qui a été testé, ce qui marche, ce qui ne marche pas …etc. ?
Qu’en dites-vous ?
Je partage un grand sentiment de confusion sur le sujet. D’une part les pratiques OnlyOffice sur l’open-core les placent clairement dans la catégorie des auteurs de logiciels qu’il vaut mieux éviter. D’autre part tous les utilisateurs d’OnlyOffice que je côtoie directement l’utilisent sans formation et sans inconfort visible. J’en suis donc à l’installer dans Nextcloud parce que je n’ai pas de problème éthique à faire tourner du logiciel libre qui est produit et maintenu dans de mauvaises conditions. Ça me pose des problèmes techniques mais c’est une autre affaire.
C’est un cas vraiment intéressant de feature annoncé par le marketing qui n’a pas aboutit techniquement. Mon interprétation de cet échec est une absence de demande. C’est tout a fait nécessaire d’avoir du chiffrement E2E quand tes données sont hébergées sur un NC qui n’est pas sous ton contrôle. Mais ça n’apporte rien quand le NC est auto-hébergé. Il faut croire que la clientèle de NC (l’entreprise) est essentiellement constituée d’organisations qui auto-hébergent leur NC et qui sont donc logiquement peu motivées à financer ou valoriser le E2E.
J’en suis venu à cette conclusion (qui vaut ce qu’elle vaut ) après avoir attendu cette feature pendant assez longtemps, parce qu’elle est particulièrement importante pour les utilisateurs·rices que je côtoie dans le contexte d’Enough.
En fait, il y un genre de barrière mentale que nous partageons tous malgré nous ; voyons ici comment on peut gagner des sous avec du logiciel libre.
Idéalement, le développement d’un logiciel libre, devrait se financer par un financement participatif.
La comparaison cité dans l’article avec une recette de cuisine (et qui est inspiré des propos de Stallman) est fort bancale.
Oui c’est une approche viable pour le lancement d’un projet libre mais pas suffisant pour son maintien au long terme.
Merci pour la piste [http://www.pharmanerd.flqt.fr/Librisme/comment-gagne-t-on-de-l-argent-avec-un-produit-gratuit.html]
Que vaut la piste https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_contributive
L’ économie contributive , ou économie de la contribution , est un modèle de création de valeur basé sur la contribution. C’est un modèle à la fois micro-économique, méso-économique et macro-économique qui a pour finalité première la lutte contre l’entropie par la valorisation des savoirs et la solvabilisation des échanges à l’ère de la troisième vague d’automatisation. Elle s’inspire en partie du régime des intermittents du spectacle et valorise principalement la déprolétarisation.
Elle se caractérise par la non-dissociation entre producteur et consommateur : dans le cadre d’une économie contributive, l’usager du service est potentiellement à la fois consommateur et producteur du service. Par exemple, Wikipédia et ses projets frères ou sœurs reposent tous sur le modèle de l’économie contributive : les rédacteurs des articles et autres contributeurs sont aussi des utilisateurs de l’encyclopédie, de Wikiversité, Wikilivres, Wikimedia Commons, etc.
C’est le cas aussi des logiciels libres, où un certain nombre d’usagers apportent leur contribution en améliorant le logiciel qu’ils utilisent.
Moi aussi j’ai envie de contribuer à la discussion, c’est un sujet qui me parle :
Je pense qu’il y a tout un tas de modèles, et qui peuvent aussi être différent en fonction de l’objectif : on peut être soit éditeur d’un logiciel libre (responsable du plan de développement) ou intégrateur de logiciel libre.
Au Filament nous sommes dans le deuxième cas, nous intégrons des logiciels libres pour nos besoins propres et pour nos clients, nos sources de revenus correspondent à celles listées dans l’article cité plus haut, même si je n’y retrouve pas forcément tous les points :
- Animation d’ateliers pour définir les besoins du client / des utilisateurs, les questionner, les prioriser
- Conseil dans le choix du logiciel (libre) le plus adapté aux besoins du client
- Si nécessaire (ça l’est le plus souvent pour nos clients), définition d’un plan d’intégration / développement pour enrichir le logiciel de fonctionnalités adaptées aux besoins du client
- Gestion et suivi du projet
- Hébergement / Intégration du logiciel - intégration / développement des fonctionnalités supplémentaires
- Formation à l’utilisation des fonctionnalités
- Support fonctionnel et technique
- Maintenance (supervision, sauvegardes, restauration en cas de panne, mises à jour, SLA)
Cela nous permet à la fois de payer des développements sur les logiciels libres, de contribuer à la communauté sur ces logiciels, de pouvoir aussi contribuer financièrement à ces communautés avec les bénéfices réalisés.
Je n’ai pas du tout la même situation de transition vers un « Libre »
Je ne m’occupe pas la technique (installation des serveurs)
Je définis une « stratégie » et cherche des « partenaires » pour sa réalisation.
J’ai fait déménager un « pro-vider » dans la région par attrait aux coûts (location, énergie, réseau)
Maintenant je voudrais faire « transiter » ce « pro-vider » vers du « Libre » .
De par les clients (utilisateurs) voulant en circuit-court des services « hébergés en Libre » mais que à l’énergie renouvelable locale. (dans un espace territoriale régionale)
Plusieurs locaux à NER (Nouvelles Energie Renouvelable) sont disponible avec Solaire et surtout Biogaz, tous équipés en Fibre Optique
Le concept est de mettre les « hébergement » là ou l’énergie renouvelable sera. (et pas l’inverse)
Des nouvelles pistes
un paquet .deb
https://www.btactic.com/build-onlyoffice-from-source-code-2022/?lang=en
Trop bien !
Je ne pourrais pas tester avant plusieurs mois mais tout retour serait le bienvenu
Pour info on utilise cette image Docker basée sur celle-ci
(il va falloir que je me penche sur la mise à jours en version 7)
Salut, je viens de la mettre à jour. Mieux vaut tard que jamais .
Bonjour à tous.
Je reviens vers le sujet initial: OnlyOffice sans les limitations pour utilisations sur tablette/téléphone et la limite à 20 utilisateurs.
J’ai du mal à suivre le fil, du coup existe t’il une solution? Quels sont les résultats et moyens mis en œuvre svp?
Merci beaucoup de votre retour.
tl;dr : La version d’IndieHoster fonctionne pour l’instant