[Groupe de travail] Métriques / mesures de CO_2 pour stats.chatons.org

La demande a été envoyée sur angie@framasoft.org :woman_shrugging:

Bah clairement ça froisse ma succeptibilité de mâle blanc informaticien de +50ans :smiley_cat: .

Mais plus sérieusement, ça me questionne. J’ai eu l’impression de toujours valoriser l’image du collectif auprès du GT et du GDR cis.cnrs.fr . Et au final, c’est à framasoft qu’on s’adresse. Je me dis que oui c’est compliqué de construire et de gérer de la notoriété ou de la légitimité pour faire. Et que au delà d’un statut juridique pour le collectif, ça restera compliqué de décoller l’image de framasoft de celle du collectif.
Voilà ma réflexion à 2cts :smile_cat:

Oui, et en même temps les CHATONS sans l’appui de Framasoft/Angie ça serait une autre musique (tempo plus lent…)

Je suis plutôt à l’aise avec l’idée que le collectif soit porté, j’ai laissé de côté mes idéaux d’auto-gestion depuis quelques années (après expériences)

David

Mais je suis raccord à 100% avec toi jusqu’au jour ou le collectif n’est plus porté.

Comme ce n’est pas le sujet de ce fil de discussion ( et que nous sommes dans le faire ) , @denis tu serais ok pour participer à cette journée ? Tu aurais des dispos pour travailler un peu le sujet et présenter le collectif Chatons ? Redis moi, merci par avance .

Ha oui, pardon j’étais pas à jour : https://forum.chatons.org/t/vote-pour-savoir-si-des-membres-sopposent-a-lidee-que-le-collectif-se-dote-dun-e-salarie-e-en-charge-de-la-coordination/4257 :-o

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Oh le titre a l’air super intéressant. Je me suis inscrit aussi !

Idem :slight_smile:

:+1: @maxime @Khrys . Mais vous serez en présentiel ou à distance ? Seriez-vous ok pour se concerter avec par exemple Sophie Quinton ?

En présentiel pour ma part :slight_smile:

q’merci Maxime, ça m’arrange parce que finalement la date ne me convenait plus

Pour info/veille , j’ai pas creusé mais ca me semble pertinent en vue de ce que @Cpm m’a raconté : https://openenergymonitor.org/

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Chères membres de ce GT, le séminaire organisé par le GdT «politique environnemental du numérique» du cis.cnrs.fr débute jeudi 17 novembre 2022 – 14 à 16H . Ce premier rendez-vous aura pour invités des gens déjà connus ici .

David Ekchajzer et Éric Fourboul (Boavizta / Hubblo). Mesurer l’impact environnemental du numérique : pourquoi, comment et avec quelles limites ?

Ceux et celles qui ont envie (et des dispos) pour y participer, poser des questions sont les bienvenues. C’est en presenciel|distanciel (bbb) et sur inscription .

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Attention, Sophie Quinton nous informe qu’en raison de la forte influence, c’est le bbb dédié aux agents de l’état qui sera employé.
Vérifiez vos derniers mails afin de trouver le bon lien.

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Bonjour,
Il y a eu un enregistrement de cette intervention ?

Arf non.

La pratique habituelle est de ne pas pratiquer d’enregistrement. Mais le support de présentation est disponible ici. J’ai également mes notes. Mais elles ne sont pas publiables dans l’instant.

Vendredi dernier, les deux protagonistes étaient présents à la journée co-organisée par le gdt «politique environnementale du numérique». Il y avait des chatons. Et peut-être que des collaborations fructueuses se sont initiées.

Je vous partage l’info d’un nouveau rdv du séminaire Politiques environnementales du numérique (CNRS / CIS) :

9 mars 2023, 14h à 16h, en visioconférence
Séminaire Politiques environnementales du numérique avec Thomas Beauvisage et Jean-Samuel Beuscart
Mesurer l’empreinte environnementale du numérique : enjeux et controverses
Présentation : https://cis.cnrs.fr/seminaire-politiques-environnementales-du-numerique/
Inscription : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

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Y’a un compte rendu de la réunion CNRS CIS ?

Enfin je plussoie ce qui a été dit ici, et comme préconise @ljf , commencer par lister le matériel dont on dispose et avoir quelques mesures sur lesquelles on peut appliquer une conversion en équivalent CO2 sur une période de temps donnée est un minimum que nous pouvons faire.
Attention aux écueils renouvelable / non renouvellable. Renouvelable ne signifie pas que son impact est inexistant (ou moindre que tous les non renouvellables, bien que ce soit souvent le cas comparé aux fossiles dont on doit absolument se débarrasser) sur le climat, il suffit de regarder l’historique et l’instantané ce que publie éco2mix / Electricity map.

Réduire notre impact sur le réchauffement global c’est viser à réduire l’équivalent CO2 de tout ce que l’on fait, pas à remplacer des usages qui contribuent faiblement au réchauffement à d’autres qui y contribuent de plusieurs ordres de grandeur au dessus.

Par exemple, mutualiser des machines, ou éviter de faire 100 km en voiture à essence pour bidouiller son serveur tous les weekends, ou bien servir des plats sans viande pendant les regroupements de libristes de 300 personnes (les rencontres annuelles CHATONS Camp gèrent très bien sur ce point) aura bien plus d’importance que de faire tourner un disque dur an de plus que prévu.
part des émissions de GES dans la nourriture au niveau mondial

De plus, électrifier les usages permet d’économiser de l’énergie ET de réduire les impacts sur le climat selon les rapports de RTE et du GIEC. De fait, que proportion d’utilisation d’électricité augmente dans le monde n’est pas mauvais signe, c’est bien plus souvent bon signe. (Si votre raspberry pi consomme plus de 5 watts, c’est une autre histoire)

On peut simplifier la procédure en faisant des inventaires et appliquer des calculs séparés ensuite au fur et à mesure que l’on a plus d’infos dessus. Et se noter des rappels annuels dans notre agenda pour voir comment ça évolue.

Bien sûr, l’idéal est d’avoir un prestataire compétent pour faire ça et n’avoir qu’a lui donner des infos sur lesquelles on a la main, (il existe des subventions annuelles pour le faire si on demande à la CCI locale) c’est obligatoire pour les grosses structures et le sera bientôt pour toutes les entreprises.
Des boites comme HelloCarbo permettent de faire des estimations sur les euros consommés quand il manque des informations non trouvées dans leurs questionnaires. Il est évident que les infos seront plus précises au fur et à mesure que le nombre d’acteurs qui participent à faire des mesures grandira et mutualisera ses données.

EDF qui publie des ACV régulièrement propose de lister l’équivalent CO2 de notre conso elec mois par mois dans notre espace client (et d’exporter les données en csv, trop bien).
J’ignore si c’est le cas des fournisseurs de contrats alternatifs.

Breffe, on mutualise nos infos dans les fichiers properties de statool selon quelle spécifications ? X)

Il n’y aura pas de compte-rendu pour cette session. Les deux sociologues invités nous ont fait part de leur travaux de recherche qui fera l’objet d’une publication scientifique en septembre. En attendant, pas de communication. Cependant, j’ai mes notes. Je te partage cette slide qui me semble assez bien résumer les différentes controverses qui ont animé les échanges entre chatons. :smile_cat:

image

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Bonjour,
voici une analyse d’impact environnemental des langages : GitHub - kostya/benchmarks: Some benchmarks of different languages

Hello, même si ça fournit des indications c’est vrai, c’est à prendre avec beaucoup de pincettes les benchmarks. Notamment parce que les tests sont très focus sur des algorithmes, plus que sur des cas de la vie réelle. En vrai quand on écrit une application web (je prends cette exemple parce que c’est le gros des services CHATONS), le gros du code, c’est pas de l’exécution d’algorithmes très matheux comme mandelbrot etc. Pis y’a des services écrits dans des langages très optimisés mais quand même pas top en termes de performance, par exemple Plume (écrit en Rust). Et inversement !

Après je dis pas ça pour décourager de se tourner vers des langages plus optimisés bien sûr ! Juste un grain de sel :salt:

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