Ok, alors je te laisse le soin de mettre les choses au vote (selon quel processus de décision légitime, c’est à toi de voir)
Je ne comprends pas ce passage. Là, on parle de voter au sein du collectif. Il me semble donc que les hébergeurs membres du collectif ont tous accès à un terminal connecté à Internet pour voter sur le forum.
Décidément je ne comprends rien.
La question de @KsmoinO, c’est de savoir ce qu’il se passe si une demande de publication d’une prise de position du collectif n’atteint pas la majorité de 75% des votes. Si cette majorité n’est pas atteinte, j’en déduis que la prise de position du collectif ne peut se faire. Mais je ne vois pas pourquoi les structures qui souhaitent prendre cette position ne pourrait pas le faire en leur nom propre.
yes, pour les votes, tu as raison: on a tous accès à une interface.
J’imaginais une situation merdique et urgente où les (vrais) admins de chatons.org décident de publier un truc complètement ouf trop vite ou s’en en référer au collectif ou sans suivre le process qu’on est en train de mettre en place.
Comme Angie je ne comprends pas ton message. Ce que dit @KsmoinO c’est que si une prise de position au nom du collectif est refusée, les structures qui souhaitent prendre position quand même peuvent le faire en leur nom collectivement. Je ne vois pas ce qu’il y a de véto là dedans : avoir le droit de faire ce que tu veux en dehors du collectif.
L’inverse serait au contraire restrictif, si on refuse la proposition de @KsmoinO, ça voudrait dire que si on fait parti du collectif, on a plus le droit de prendre position collectivement en dehors de ce dernier. Et ça ce n’est pas du tout ok pour moi.
Par exemple le collectif n’a pas souhaité relayer l’appel de La Quadrature du Net contre la Technopolice. Je pense que c’est une erreur mais notre association l’a fait. Si on ne peut plus faire ça, la prochaine fois le vote sera pour nous : on relaie le message ou on quitte le collectif. Pour que les choses soient bien claires.
c’est hors sujet, mais je ne crois pas du tout que ce soit le cas.
Exactement ! Chacun fait ce qu’il veut en dehors du collectif, et donc ça n’a rien à faire dans le processus relatif au vote dans le collectif (dans un sens ou dans l’autre).
Formaliser un processus ne doit prendre en compte que ce qui se passe dans le cadre du processus, pas à coté.
Donc dans ma proposition, j’ai simplement supprimé toute référence à ce qui se passe en cas de rejet, puisque le collectif ne serait alors plus engagé. Effectivement les structures voulant relayer/écrire un texte en leur nom propre sont toujours libre de le faire, et heureusement, et aucun texte restrictif ou prescriptif ne doit les tenir de le faire au sein du collectif ou ailleurs, d’où la suppression.
La propo initiale me convient, sauf le véto. Le vote à majorité plus que 50% me semble mieux (dac pour 75%).
Si on reste sur le véto, je propose qu’il doivent être argumenté en s’appuyant sur les texte officiels du collectif (charte, réglement intérieur, etc). Le véto ne peut être une préférence personnelle non argumentée.
A+
Marc
Le point de vue de @Libreservice est que la classification proposées retranscrit de façon intelligente les activités du collectif depuis son début.
Le point 4/ concerne des prises de position pour lesquelles le consensus (pas de vote contre) nous parait nécessaire pour les raisons suivantes :
- le collectif est fait pour rassembler, son élan a pour but de créer de la cohésion, adopter des positions contre l’avis de certains membres est contradictoire avec cet esprit et serait générateur de ressentiments ;
- une position prise à la majorité serait moins forte et perdrait toute crédibilité ;
- chaque membre devra être capable d’assumer la position votée, et donc si ce n’est pas le cas pour un membre dont l’avis est ignoré alors ce membre sera implicitement poussé à quitter le collectif, ce qui n’est pas souhaitable ;
- dans l’histoire du collectif, une proposition de position a déjà été rejetée et ça n’a pas été un problème pour ceux qui voulaient porter cette position, ils l’ont fait en dehors du collectif ;
- dans l’histoire du collectif, nous n’avons pas rencontré d’exemple explicite où cela était problématique ou bloquant ou gênant.
@Libreservice appuie la proposition initiale et remercie les participants aux ateliers, aux débats et l’animation du sujet.
Juste pour une petite expérience de pensée pour montrer la difficulté du véto :
Qu’arriverait il si, au nom de caracos, je m’opposais à cette formulation initiale
Si je ne m’abuse, nous nous retrouverions alors dans le statu quo, qui ne semble pas satisfaire le collectif puisque nous sommes en train de réfléchir à un nouveau process ainsi qu’à une structuration légale (qui, je dois l’avouer est un autre sujet). ça ne serait pas bénéfique au collectif, et ça empêcherait l’action.
Non, la proposition initiale est que le veto ne soit utilisable que lorsqu’on souhaite prendre une décision pour une proposition de s’exprimer au nom du collectif.
De plus, rien n’empêche de tenter de convaincre l’auteur du veto ou bien de modifier la position pour satisfaire l’auteur du veto.
Je trouve la formulation initial de ce processus très bien et j’y adhère pour mon chatons Sleto.
En effet, le véto ne me parait pas une bonne chose et j’y préfèrerais une autre solution (comme un vote à 75% ou 85%).
Par contre, il me parait interessant de mettre cela en place assez vite, même avec cette limitation.
Vu que l’on souhaite aussi structurer différement le collectif avec le départ d’Angie fin 2023, ce sera aussi l’occasion de reposer ces questions de gouvernance (via des status et réglement interieur si on se structure en association).
Le retour de @martin.cronel sur ce qui se fait au Partie Pirate est intéressant, cela peux nous donner des billes pour bien avancer sur cela.
Perso la proposition initiale d’angie me convient parfaitement.
Il me semble que tout le débat autour des vices et des vertus du veto auraient du sens s’il ne s’agissait pas uniquement de ce qui est communiqué par le collectif. A mon avis, la personne qui rédigera un communiqué doit juste garder à l’esprit que ce qui est rédigé doit engager le consentement de la totalité des membres du collectif, de sorte à ce que personne ne se mette en boule au point de poser un veto.
Parce que nous ne sommes pas l’union européenne: si quelqu’un fait chier et pose des vetos à tout bout de champs, ça va certainement pas finir en procédures administratives infinies. Nous avons plus de fluidité sur l’acceptation de chacun par tous, et poser un veto, si c’est un acte isolé et non soutenu, peut mettre un membre du collectif en porte à faux face au reste du collectif. Ça pourrait même en motiver la radiation au bout d’un moment, si c’est disruptif (du moins je le présume, même si je ne suis pas très au courant des procédures qui s’appliqueraient dans un tel cas, mais ce point a été évoqué par angie lors de la réunion).
Et au pire, ça n’a comme conséquence qu’un silence de la part du collectif sur un point d’actualité.
L’objection qui a été faite lors de la réunion mensuelle du pouvoir dissuasif du veto ne me semble pas valide, à la réflexion. Historiquement il y a eu peu de propositions de communication au nom du collectif, et je ne pense pas que le processus de décision en soit la cause. C’est juste que c’est pas facile de faire des communiqués et c’est peut-être pas non plus notre cœur de métier à beaucoup d’entre nous (et puis on a souvent d’autres trucs locaux plus urgent à faire, faut bien le dire).
Du côté ReflexLibre, j’adhère à cette version (sans veto, avec 75% des votes exprimés à la place):
https://forum.chatons.org/t/formaliser-un-processus-de-decision-effectif-et-vivant-pour-le-collectif/4077/12
Pour ARN, je vais poser la question ce soir.
Bonjour. Du côté de Lavalle, j’adhère à la version originale, mais sans veto et avec 75% des votes exprimés à la place
Bonjour,
Je n’ai pas d’avis sur la question me concernant.