Quel type de structure fiscale/juridique pour un CHATONS tout seul?

Merci du message.
Non, « Travail Suisse » , (le Pôle emploi Suisse) , je n’ai plus de droits à son accompagnement.
D’ailleurs l’accompagnement de « travail Suisse » n’est pas efficient et n’a pas été un succès du tout et encore moins le syndicat Unia.

Salut, pas grand chose à dire de plus que @cquest. Auto-entrepreneur avec les frais, oublie, j’ai fait un court temps, c’est pas drôle.

Par contre je ne cherche pas à casser ton truc mais je me sens obligé de poser la question, montez un CHATONS seul est-ce vraiment une démarche sérieuse?

@immae je suis un peu dans la même situation financière depuis 2018 avec Enough. Ayant fait le choix de l’horizontalité, le partage des frais ne pourra pas se faire par la création d’une structure qui ajouterai au moins un niveau de hiérarchie. Si on est un jour deux à mettre la main à la poche on pourrait juste payer un mois sur deux ou se débrouiller comme pour l’entretien des machines de #MaVoix depuis 2017. Et si on est plus, on pourra peut-être s’inspirer de ce qu’a fait #MaVoix pour financer sa campagne sans se constituer en association, toujours pour rester bien horizontal et éviter de dévaler la pente :wink:

@unteem: Tant que les taxes ne dépassent pas les revenus ce n’est pas un problème pour moi (le but n’est pas de gagner ma vie avec, je la gagne déjà très bien par ailleurs :wink: )

On s’écarte un peu du sujet, mais pourquoi ne serait-il pas sérieux de monter un CHATONS seul ? (en l’occurence ce n’est pas par choix, c’est juste parce que je n’ai pas encore trouvé la bonne personne qui m’accompagnerait dans mon parcours)

Merci @Angie je vais voir si je trouve des informations du côté de pole emploi, je ne savais pas qu’ils pouvaient guider les choix sur ce genre de chose

2 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Peut être CHATONS et seul

pour moi le problème est plutôt : que se passe-t’il si je gère un CHATONS tout seul et que je viens à décéder ou être en incapacité à gérer mes services ?

Pour l’obligation d’un compte en banque en tant qu’autoentrepreneur elle ne s’impose que dans la limite de 10000€ de chiffre d’affaire par an.

Le micro-entrepreneur doit ouvrir un compte dédié à son activité professionnelle si son chiffre d’affaires annuel est supérieur à 10 000 € pendant 2 années consécutives.

Il doit l’utiliser pour les opérations suivantes :
Encaisser ses recettes
Prélever les dépenses et les achats en rapport avec son activité
Effectuer des prélèvements pour sa rémunération, par chèque ou par virement bancaire vers son compte personnel
Utiliser des moyens de paiement au nom commercial de son entreprise (chéquier, terminal de paiement de carte bancaire, etc.)
Obtenir un crédit

L’utilisation d’un compte dédié est fortement recommandé même en-dessous de ce chiffre d’affaires.

voir https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23266

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Entre auto-entrepreneuriat (statut des plus libéral qui soit : pousse à la retraire par capitalisation, sécurité social privé…) et l’EURL il y a la coopérative d’activité et d’emploi (!= portage salariale). Personnellement j’y suis et je trouve ça vraiment top : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coopérative_d’activités_et_d’emploi

  • Status de salarier (de ton activité, donc quand même pas de sous = pas de sous) mais tu cotise au système (encore un peu) solidaire
  • La coopérative (la mienne en tout cas) fait « la grosse compta » (fiche de prout, gestion TVA…) et toi tu fais devis/facture/déclaration de frais/d’achat…

Le contre coût c’est que tu facture 100€ tu récupère ~40€ parce qu’entre la TVA, les charge social, patronale, les ~11% de contribution pour la coopérative… MAIS je préfère gagner moins de sous et contribuer à un système qui me semble plus juste, plus solidaire (!= auto-entrepreneur)

Je suis disponible pour en discuter au besoin.

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@kepon: ne garder que la moitié (je ne compte pas les 11% pris par la coopérative) de ce que tu as coûté c’est la même chose partout je crois bien :slight_smile:, que ça parte à l’URSSAF ou dans la colonne de droite de ta fiche de paye, c’est la même chose pour tout le monde.

Dans mon cas je suis déjà salarié à temps plein, le CHATONS n’est qu’une activité annexe. Pas sûr que ça colle du coup

Je plussoie l’option CAE qui est aussi l’option que j’ai choisit comme d’autres (paquerette, numericloud, esprit libre). Tu gardes ton autonomie tout en ayant la sécurité de l’emploi, sans se soucier de ta compta et en faisant partie d’un réseau solidaire avec tout plein de collaborations possibles.

Avec IndieHosters on a choisit un modèle intéremédiaire avec une asso qui facture les clients et les contributeurs qui facturent l’asso via leur CAE.

Par contre dans ce cas précis, ca ne me semble pas l’option la plus adaptée, comma l’a précisé kepon cela a un coût et c’est une solution si tu veux te salarier pour ton activité.

C’est plus que ce qu’il y a sur une fiche de proute car il me semble que sur la fiche de proute tu n’as pas les charges patronales (uniquement salariales) (sans parlé de TVA+11%coopérative)

Oui, ce que je voulais dire c’est que quoi que tu fasses si tu veux rester dans la légalité tu perdras peu ou prou(te) la moitié de ton « gain brut » en taxes diverses, que ce soit en charges patronales, à l’urssaf, ou la fiche de proute en fonction de ton régime.

Pour un salarié on présente ça comme des charges patronales, mais c’est juste un leurre : du point de vue de l’entreprise c’est ce que tu leur coûte qui compte, ton salaire que tu vois arriver sur ton compte à la fin du mois n’est qu’un petit bout de ça.

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Je n’ai pas suffisamment étudié le sujet des différents statuts d’entreprise pour pouvoir juger, mais si il y en a un qui est plus libéral que les autres, alors ce serait le meilleur à mon sens !
:wink:

J’ai fait partie d’une Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) durant deux mois, mais je n’ai pas apprécié les points suivants :

  • Que mon projet sur logiciel libre, donc social, y soit sur le même plan qu’un projet similaire mais sur logiciel privateur, donc anti-social.
  • Devoir utiliser un logiciel de compta privateur utilisé par le reste de la CAE.

Je n’ai donc pas trouvé dans la CAE de mon coin, le soutien moral dont j’avais besoin à cette époque où je n’étais pas encore tout à fait sûr de moi concernant mon engagement envers le Logiciel Libre.

Que l’Économie Sociale et Solidaire se rapproche du Libre est un chantier identifié depuis (déjà trop) longtemps (par Framasoft notamment). Mais perso, je n’ai pas la patience.

Est-ce que c’est possible une CAE thématique ? Une CAE dédiée à des projets en Informatique Libre, voire même dédiée au lancement de plein de chatons, ce serait vraiment bien, non ?

Bonjour,

Il existe des SCOP (qui peuvent faire office de CAE, c’est un statut d’accompagnement d’entrepreneurs avec quelques avantages et obligations pour la structure) qui font du logiciel libre. Je pense à Artefacts à Orléans, TADAA à Lyon… Ce sont des structures collectives, donc plusieurs personnes qui souhaitent en faire leur principale activité. Et pour le coup, ces structures utilisent des logiciels libres.

Tu n’es peut-être pas tombé sur la bonne CAE !

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Oui enfin, ce sont des cotisations. C’est ce qui s’appelle du salaire différé. Sans ces cotisations, pas de sécurité sociale, d’assurance-chômage ou d’allocations familiales pour tout le monde.

Quand tu es salarié d’une structure la structure paie des cotisation patronales et toi tu paies des cotisations salariales. Quand tu es à ton compte, tu dois t’acquitter des deux ce qui entraîne de facto une nécessité de « faire du chiffre » pour se payer suffisamment.

Je comprends que ta préférence va vers la libéralisation. Chacun son point de vue. Et moi qui pensait que derrière le logiciel libre se trouvait le dernier bastion de gauchiste / anarcho / communiste (:upside_down_face:) je me suis encore planté. Mais c’est pour moi étonnant ce discour par rapport au reste de ton message mais on est pas là pour paul-et-mikey.

Et oui tu n’es peut être pas tombé sur la bonne CAE, chacune est indépendante, fait des choix politiques différents et oui il y a des CAE dédier à certain usage/branche.

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Je crois que ce n’est pas un secret que beaucoup de libristes s’estiment également gauchistes. Mais je ne saurai estimer s’ils représentent une majorité, ou si les libristes de droite sont simplement plus silencieux que les autres. En tout cas, voici un exemple fameux de libriste qu’on classerait à droite en France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Raymond. (Attention, je ne suis pas non plus parfaitement d’accord avec ses positions, et je ne me sens d’ailleurs pas tellement d’atome crochu avec ses écris, mais c’est quand même lui qui a pondu la Cathédrale et le Bazar ainsi que Comment devenir un hacker…)

Héhé… :wink: Peut-être bien que c’est la représentation de l’étendue de toutes les idées politiques humaines dans un segment à une dimension allant de la droite vers la gauche, qui est simpliste…

En tout cas, pour moi, le Logiciel Libre, c’est du Libéralisme à l’ère numérique. Et je me trouve parfaitement cohérent, si si ! LOL.

Mais pour me comprendre, déjà faut-il avoir en tête ce qu’est réellement le Libéralisme, et ne pas avoir les idées embrouillées par l’épouvantail qui empêche les citoyens de ne serait-ce qu’étudier cette doctrine politique.

Tiens ! Je n’ai pas tout lu de ce livre mais j’imagine que c’est une saine lecture dans les grandes lignes : Le libéralisme contre le capitalisme de Valérie Charolles. (Je peux te le procurer numériquement si ça t’intéresse.)

Mais après, il me faudra réhabiliter le terme Capitalisme… car ce n’est pas forcément mauvais en soi le Capitalisme, tu trouves que si ? :wink:

C’est magnifique ! Mais qu’attend-on pour lancer une CAE dédiée au lancement des petits entrepreneurs du Logiciel Libre ?! ^^ Qu’est ce que je peux faire pour participer au lancement d’un tel projet ? Sérieusement ! ^^

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Je supposes !?

Une coopérative d’activités et d’emploi ( CAE - on parle aussi de coopérative d’activités ou coopérative d’entrepreneurs), telle que définie par la loi sur l’économie sociale et solidaire de juillet 2014 [1] est, en France, une structure permettant la création et le développement d’activités économiques par des entrepreneurs (personnes physiques)

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Pour voir ça de l’intérieur c’est quand même une sacré usine… ça marche à 50% avec des sub européenne (sinon ça serait beaucoup plus de 11% de part pour la coopérative) + la gestion administrative / juridique / comptable très complexe moi je me sens pas cap’ du tout…

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Ça dépend des CAE.

Celle dans laquelle je suis n’a pas de subventions européennes, parfois des appels à projets sur des fonds européens, mais ce sont bien les activités des entrepreneurs qui font la CAE.

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