Séminaire des groupes de travail «Centre Internet et Société» du cnrs

Bonjour,

Demain jeudi 20 janvier de 15h à 17h se déroulera, en ligne ainsi qu’en présenciel, le prochain séminaire de ce groupe de travail «Politiques environnementales du numérique.» Je vous copie|colle l’intitulé :

Nous avons donc la chance de recevoir pour notre premier séminaire en 2022 Moshe Vardi, University Professor et Karen Ostrum George Distinguished Service Professor en informatique à Rice University (https://www.cs.rice.edu/~vardi/), pour une présentation intitulée : " Lessons from Texas, COVID-19 and the 737 Max: Efficiency vs Resilience" (abstract ci-après). Le séminaire se déroulera en anglais.

Le résumé :

In both computer science and economics, efficiency is a cherished property. In computer science, the field of algorithms is almost solely focused on their efficiency. In economics, the main advantage of the free market is that it promises « economic efficiency ». A major lesson from many recent disasters is that both fields have over-emphasized efficiency and under-emphasized resilience. I argue that resilience is a more important property than efficiency and discuss how the two fields can broaden their focus to make resilience a primary consideration. Recognizing the importance of resilience has become ever more urgent, in view of the impending climate crisis.

Peut-être que cela fait écho chez les chatons. En particulier pour @Altertek ou @Resilien mais également pour l’appel à participer au offdem proposé par @MarsNet ?

Pour y participer, merci de vous inscrire à l’aide de ce formulaire https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

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Autre séminaire du CIS très intéressant à venir : Les transformations du mouvement des communs numériques de 1990 à nos jours par Sébastien Broca (Cémti, Université Paris 8) le 4 février 2022 – 11h à 13h

https://cis.cnrs.fr/seminaire-politiques-des-communs-numeriques/

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J’ai participé à la conférence et pris plein de notes (mais je ne suis pas sûr si j’ai le droit de les partager), merci pour la suggestion. Il y a encore beaucoup à débattre autour du sujet de la résilience et cette présentation a permis d’initier le sujet.

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Très intéressant en effet !
Je vais tenter de suivre les prochaines sessions (même si les horaires ne sont pas toujours évidents)

@KillianKemps Il y aurait une restriction particulière au niveau de la prise de notes? Je serais intéressé pour les consulter si jamais.

Un petit up car c’est demain !

Perso, j’apprécie beaucoup Sébastien Broca. C’est vraiment une occasion d’écouter mais aussi d’échanger autour des communs ( et du logiciel libre, mais pas que ) et avec des chercheurs d’horizon multiple et multidisciplinaire :smiley:
Par exemple, Sébastien Broca a eu proposé un cadre d’analyse critique du captitalisme numérique très pertinent à travers la notion de «Système monde».

Cela fait écho, je pense, à différent questionnement sur le forum des chatons. Non ?

Je copie|colle la relance


Bonjour à toutes et tous,
Petit rappel : le groupe de travail « politiques des communs numériques » (Centre Internet et Société) a le plaisir de vous convier à sa session bimestrielle.
Les transformations du mouvement des communs numériques de 1990 à nos jours
par
Sébastien Broca

-

Vendredi 4 février - 11h-13h

Inscription obligatoire

Résumé - En esquissant une histoire conjointe du capitalisme numérique et du mouvement de défense des communs au cours des trente années écoulées, cette communication réfléchira à la manière dont le militantisme pour l’accès à l’information et la connaissance s’est transformé. Elle montrera notamment comment les questions économiques et écologiques ont progressivement pris une importance supérieure au sein du mouvement des communs.

Intervenant - Sébastien Broca est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8. Après avoir travaillé sur le mouvement du logiciel libre, il mène des recherches sur les communs numériques et les différentes critiques adressées aux grandes entreprises de la Silicon Valley. Il a publié Utopie du logiciel libre (Le passager clandestin, 2013).

Sébastien Shulz

Docteur en sociologie

Post-doctorant à l’ANR Collabora (Université Paris-Nanterre)

Coordinateur du groupe Politiques des communs numériques (Centre Internet & Société - CNRS)

Enseignant vacataire en sociologie (Universités Paris-8 et Gustave Eiffel)

En attendant que la vidéo de ce séminaire soit disponible, je vous partage mes notes vite prises mal prises :slight_smile:
https://iti.tandemproject.fr/documents/20220204103759.html

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Bonjour,
C’est lundi et j’ai oublié de partager une séance de rattrapage du gdt politique environnemental et numérique. Je suis désolé de le faire si tard. Je ne suis pas sur de pouvoir y assister, ni de prendre de notes.
Je copie colle les infos sauf celles concernant comment se connecter à la visio. À me demander en mp svp. Le séminaire se déroule à 14H30 aujourd’hui sur zoom. (Oui, je sais, zoom :confused: )

Bonjour à toutes et à tous,

Pour celles et ceux qui n’auraient pu l’entendre l’an dernier au sein du GDT, voici une nouvelle occasion : Christophe Lécuyer, professeur d’histoire à l’Université Paris 7, interviendra le 7 février de 14h30 à 16h30 au sein du séminaire (dé)faire l’industrie (EHESS). Sa présentation est intitulée : « Mouvement syndical et critique écologique des industries numériques dans la Silicon Valley. » Cette recherche porte sur l’émergence de mouvements pour la santé au travail et la justice environnementale suite aux contaminations massives liées à l’essor des usines de semi-conducteur dans la Silicon Valley dans les années 1970-1980.

Vous trouverez les informations de connexion ci-dessous.

Bien à vous

Clément Marquet

Les mots cléfs du séminaire devrait intéresser pas mal de chatons @KillianKemps @Angie @Alpha14 @ljf @Maxime . Je les colle ici :
Capitalisme Enquêtes Entreprises Globalisation Histoire des sciences et des techniques Industrie Numérique Savoirs Socio-économie Sociohistoire Spatialisation, territoires Travail

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J’ai assisté à cette rencontre avec Christophe Lécuyer. Il s’agissait de présenter sa recherche sur l’industrie qui a donné son nom à la silicon valléy.
J’ai pas pris de notes…
Christophe Lécuyer a présenté comment les salariés de cette industrie symbole de l’avenir des us se sont organisés pour dénoncer leur condition de travail. La particularité de l’industrie de la fabrication de semi-conducteur est de construire une image propre alors que la plupart des process industriels sont fortement dangereux et polluant. Le combat syndical a permis de critiquer cette industrie en dénonçant cette image «propre» alors que la plupart des salariés et particulièrement les femmes ouvrières ont été exposé à des risques chimiques néfaste pour leur santé mais également pour l’écologie avec la pollution des sols.
Enfin, Christophe Lécuyer a exposé comment cette industrie allait «préparer le terrain» de celle du software et du capitalisme «numérique».
Dans les échanges et les questions, nous avons échangé quelques idées. Par exemple, nous pouvons faire des liens entre une industrie extrativiste symbolisée par l’industrie pétrolièe et l’industrie de la bigtech comme celle des GAFAMS.
Ainsi, lorsque Google publie des données environnementales sur sa consommation en eau, il faut comprendre que cette eau nécessaire au refroidissement de leur DC est issue de forage profond. La technologie de ces forages est celle qui a été développée notamment pour l’extraction des gaz de chistes. Des trous toujours des trous, mais dans des régions ou l’eau potable pour les humains n’existe plus.
Il y a de fait une alliance objective entre ces industries, la vieille, lla précédente, la nouvelle. Et dans la continuité de ce que nous a exposé Christophe Lécuyer, on pourrait observer comment la maitrise de la communication par la bigtech permet de dissimuler une réalité voire de se proposer comme solution à la problématique environnementale.
Enfin, cela permet de comprendre comment cette industrie initie un marché de surconsommation parce que c’est le modèle éco et par effet rebond tout en prétendant améliorer la vie de nos concitoyen·nes.
Cela montre également, en creux, combien l’enseignement de l’histoire des sciences et des techno devrait faire partie par défaut de K12+5 .
Finalement cela fait bien écho à nos discussions autour de cette notion de «néo colonialisme». Ainsi, dans la colonisation, il s’agit d’accaparer un territoire au besoin en éliminant physiquement le peuple autochtone mais aussi (surtout ?) sa culture. C’est toute l’histoire des US et de nos pays ?

Notez que en anglais silicon fait référence à l’élément silicium que vous connaissez de votre tableau périodique. Tandis que Silicon en français fait référence à des polymères à base de silicium et pas de carbone comme dans la plupart des matériaux plastique. De fait, il faudrait dire la vallée du Silicium pour ne pas commencer à mélanger nos cerveaux :upside_down_face:

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Hello !

La prochaine réunion du GDT Politique environnemental et numérique aura lieu ce jeudi 17 (aujourd’hui :confused: désolé pour l’annonce tardive)

Pour rappel, le prochain séminaire du groupe de travail Politiques environnementales du numérique du Centre Internet et Société aura lieu demain, jeudi 17 février de 14h à 16h.

Nous recevrons à cette occasion Laurence Allard, Maîtresse de Conférence en science de l’information et de la communication (IRCAV Paris 3/ Univ. Lille 3), pour une présentation intitulée : " Techno-critique, Éco-critique, Faire-critique. Trois critiques pour une écologie décoloniale du numérique."

Le séminaire aura lieu en format hybride. Laurence Allard sera présente à l’UTC-Paris, 62 boulevard Sébastopol, 75003 Paris. Le nombre de places est limité, pour assister au séminaire en présentiel, veuillez écrire à clement.marquet@utc.fr

Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Pour celles et ceux qui souhaiteraient se retrouver à Grenoble, merci de contacter Sophie Quinton (en cc).

Bien cordialement,

Clément Marquet et Sophie Quinton

Je prévois d’y assister à distance. Je tacherai de prendre des notes à peu près diffusables.
[edit] diffusée https://iti.tandemproject.fr/documents/20220214142652.html

Le réseau AC/DD co-organise avec le gdt «politiques environnementales du numérique» une journée atelier dont la thématique Décolonialiser le numérique ? pourrait intéresser des chatons.
C’est ce vendredi 18 mars, toute une journée, en présenciel et en distanciel, ouvert à toutes et à tous mais après inscription.

Toutes les infos sont dispo ici

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Séminaire Politiques environnementales du numérique (la suite)

Le prochain rendez-vous promet d’être passionnant. Et pourrait intéresser des chatons, car oui, c’est ouvert à toutes et à tous :smile_cat: Alors n’hésitez pas si vous avez des dispos !

Bonjour à toutes et à tous,

Le prochain séminaire du groupe de travail Politiques environnementales du numérique du Centre Internet et Société aura lieu le jeudi 21 avril de 14h à 16h.

Nous recevrons à cette occasion Bastien Béchadergue, Maître de Conférence en Traitement de l’Information et du Signal (LISV, Univ. Versailles Saint Quentin), pour une présentation intitulée : "À la recherche de l’empreinte perdue. Enquête sur le processus sociotechnique européen de constitution de savoirs relatifs aux impacts environnementaux du numérique."

La séance aura lieu en visioconférence . Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Pour celles et ceux qui souhaiteraient se retrouver à Grenoble, merci de contacter Sophie Quinton (en cc).

Bien cordialement,

Clément Marquet et Sophie Quinton

Comme d’habitude, si je peux y assister, je tacherai de prendre des notes «diffusables». {{ Cependant, je ne ferai pas d’enregistrement sauvage :slight_smile: }}

À peu près à la même heure que le séminaire de Bastien Béchadergue, bad :confused: :

SOUVERAINETÉ OU NATIONALISME NUMÉRIQUE, VA-TIL FALLOIR CHOISIR ?

La souveraineté numérique est un thème à la mode depuis déjà quelques années. Cependant , cette notion est critiquable. Par bien des aspects, le souverainisme numérique fait écho à de nouvelles formes de nationalisme 4.0 . Et immanquablement, ces thèmes sont repris par les deux candidats à l’occasion de cet entredeux tours présidentiel.

L’invitée de ce premier événement est Francesca Musiani . Francesca présentera ses récents travaux dans la continuité du projet RESISTIC.[1] (Vous noterez la triste actualité.)

Jeudi 21 Avril à partir de 15h00

Bonjour à tous,

Un rapide message pour vous inviter à l’évènement de lancement d’une nouvelle série de séminaires consacrée à la notion contestée de « souveraineté des données ».

Cette série est co-organisée par la Brussels School of Governance (BSOG-VUB) et la chaire VUB/UNU-CRIS sur la souveraineté numérique.

Pour ce premier séminaire qui se tiendra en ligne le 21 avril à 15h00, nous avons le plaisir d’accueillir Francesca Musiani, qui nous présentera ses travaux récents autour de ces enjeux.

Au cours des prochaines séances, nous serons également rejoints par Roxana Radu (Graduate Institute), Nick Couldry (LSE) et Ulises Mejias (State University of New York).

Vous pouvez vous inscrire à ce premier séminaire à l’aide du lien suivant : https://brussels-school.be/event/data-sovereignty-seminar-1-infrastructuring-digital-sovereignty

Bien à vous,

Clément Perarnaud

Clément Perarnaud

Researcher at Universitat Pompeu Fabra - Barcelona

Department of Political and Social Sciences


[1] à ce propos, il faut remercier les chatons qui participent au contournement des censures.

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Exploration de la ZAC (Zone ACViste)

L’analyse de cycle de vie (ACV) est devenu en quelques années une discipline d’ingiéniérie à part entière… et parfois un sport de combat dans l’espace médiatique dans lequel des experts s’affrontent à coup de Teq carbone.
Dans le précédent rendez-vous, Bastien Béchadergue a exposé comment la constitution de ces savoirs en Europe était potentiellement dépendante des industries numériques.
La suite de cette exploration avec une nouvelle invitée, Lou Grimal :

Le prochain séminaire du groupe de travail Politiques environnementales du numérique du Centre Internet et Société aura lieu le jeudi 19 mai de 14h à 16h.

Nous recevrons à cette occasion Lou Grimal, Doctorante en Interactions Humain-Machine (InSyTe, Univ. de Technologie de Troyes), pour une présentation intitulée : " Culture de la soutenabilité et outils informatiques d’ingénierie : quels liens ?"

Résumé : Les outils informatiques sont-ils utiles pour la transition écologique ? Par ses travaux de thèse, Lou Grimal tente de comprendre le rôle des outils informatiques d’ingénierie dans le partage de valeurs écologiques et le développement de compétences d’ingénierie pour la soutenabilité. En se focalisant sur l’usage d’un logiciel d’analyse de cycle de vie (ACV), elle cherche à comprendre si les caractéristiques de cet outil permettent à l’utilisateur de développer des valeurs et des compétences spécifiques. Elle compare l’usage d’un outil classique destiné aux experts ACV à l’usage complémentaire d’outils d’intelligence collective pour cette même méthode ACV. Cette comparaison se fait via des analyses qualitatives et quantitatives sur les valeurs, compétences et dynamiques sollicitées par la démarche ACV. Ses premières expérimentations laissent penser que l’outil favorisant une démarche plus collective de l’ACV est un objet médiateur entre les parties prenantes pouvant susciter mais également résoudre des tensions autour de la réalisation d’une ACV.

La séance aura lieu en visioconférence . Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Clément Marquet et Sophie Quinton

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The Making of Encryption, Secure Messaging and Digital Liberties

Décidemment, cette journée du jeudi 19 mai est riche de rencontres. Cher·es ami·es Chatons, ne ratez pas ce rendez-vous avec ces deux chercheuses. Et prenez le temps lire leur publication, même s’il est en anglais, et même si le sujet vous semble dépasser vos compétences. En vérité, cela est accessible à tous et à toutes.

Hypertextes reçoit Ksenia Ermoshina et Francesca Musiani (CIS-CNRS), jeudi 19 mai 2022, de 17h à 18h, pour une séance en visioconférence portant sur leur ouvrage Concealing for Freedom (Mattering Press, 2022). Merci de vous inscrire.

Écrit dans le cadre du projet de recherche européen NEXTLEAP, cet ouvrage est disponible en accès ouvert depuis le 19 avril 2022. Par ailleurs, les autrices ont rédigé un billet de contextualisation intitulé Encryption and Technologies of Power in a (Cyber-)War Torn World.

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Petit up, car c’est aujoud’hui :smiley_cat: ! → Séminaire des groupes de travail «Centre Internet et Société» du cnrs - #11 par stephane

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Séminaire Politiques environnementales du numérique (suite et fin)

Dernier rendez-vous et clotûre de cette année riche de découvertes et de partages (pour moi en tous les cas :slight_smile: )

Bonjour à toutes et à tous,

Le prochain séminaire du groupe de travail Politiques environnementales du numérique du Centre >Internet et Société aura lieu le jeudi 16 juin de 14h à 16h.

Nous recevrons à cette occasion Gauthier Roussilhe, Doctorant en sciences du design (RMIT, >CRD), pour une présentation intitulée : « L’empreinte environnementale et territoriale des fabricants de >composants électroniques à Taïwan : un exemple de géopolitique et du futur de l’industrie électronique »

Résumé : Pour faire face à la crise qui frappe l’industrie des semi-conducteurs et toutes les industries qui en dépendent, l’Union Européenne lance le Chips Act pour garantir 20% de son approvisionnement en puces électroniques et pour financer la recherche sur les puces les plus avancées (<10nm). Aujourd’hui, 92% de la capacité de production de ces puces dernière génération se trouve à Taiwan, chez le géant du secteur TSMC. Pour comprendre l’empreinte environnementale de ce développement industriel en Europe il est donc nécessaire de regarder la trajectoire taiwanaise. L’empreinte en gaz à effet de serre, en consommation d’énergie, et en eau d’un large échantillon de fabricants de composants électroniques a été suivie de 2015 à 2020 et permet de donner des premiers éclairages qui seront discutés lors de la séance. Les trajectoires observées sont aussi à mettre en relation avec les engagements climats de l’île (-40% GES d’ici 2050 par rapport à 2012) et avec le rôle clé que jouent les semi-conducteurs dans la géopolitique taïwanaise (parfois appelé silicon shield). Bien que spécifique, l’exemple taïwanais donne à voir un emmêlement d’enjeux économiques, écologiques et géopolitiques caractéristique de l’Anthropocène.

La séance aura lieu en visioconférence . Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Pour celles et ceux qui souhaiteraient se retrouver à Grenoble, merci de contacter Sophie Quinton (en copie).

Bien cordialement,

Clément Marquet et Sophie Quinton

Ce sera également l’occasion de terminer mon exploration de cette question : la soutenabilité du numérique. [Et de proposer une synthèse par exemple sur le wiki des chatons comme je m’y étais engagé il y a déjà plus d’un an.] :cat2: :cat2: :cat2:

Politiques environnementales du numérique – Saison 2022 - 2023

Journée des communs numériques et transitions écologiques

Suite à cette belle journée , une communauté de chercheurs et chercheuses, de membres de la société civiles, chatons ou pas, s’est constituée.

Ceux et celles qui souhaitent y participer, signalez vous en réponse à ce post. Il y a une mailing list sympa pour les futurs échanges.

Parmi les participantes :

  • agnes crépet – informaticienne et responsable software sustanability fairphone
  • Corinne Vercher-Chaptal – professeure des universités en gestion et spécialiste des plateformes coopératives
  • Vasilis Kostakis, chercheur en économie politique à l’Université de technologie de Tallin (TalTech), chercheur associé au Centre Berkman Klein d’Harvard, directeur du projet de recherche ERC Cosmolocalism

À la suite de quoi, nous avons travaillé en atelier. Mais surtout, nous avons passé beaucoup de temps à errer dans ce drôle de bâtiment de la rue Pouchet… parce que nous étions complètement paumées. Assembler différentes constructions notoirement non interopérables a créé un dédale d’escaliers et paliers d’une incroyable complexité.
Cela a également mis fin à ma certitude de disposer «du sens de l’orientation» lorsque nous avons débouché dans une cage d’escalier non répertorié.
À notre décharge, nous avons beaucoup papoté en déambulant dans ces couloirs. De fait, notre capacité d’attention en a été grandement diminuée. Nous n’avons pas su établir de stratégie si ce n’est celle de tout bon scénario de série Z comme Zombie. «Bon, on va se séparer. RDV en salle 319 »

Prochain rendez-vous du séminaire demain jeudi 15 décembre 2022 à 14H

Bonjour à toutes et à tous,

Pour rappel, la prochaine séance du séminaire du groupe de travail Politiques environnementales du numérique du GDR Internet IA et Société se tiendra le 15 décembre de 14h à 16h. Nous recevrons à cette occasion Djilali Taïar (CDEP, Univ. d’Artois) pour une présentation intitulée « La régulation environnementale du numérique en France » - résumé ci-après.

Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Le programme 2022/2023 su séminaire est disponible à ce lien : https://cis.cnrs.fr/seminaire-politiques-environnementales-du-numerique/

Bien cordialement,

Clément Marquet et Sophie Quinton

Djilali Taïar (CDEP, Univ. d’Artois) « La régulation environnementale du numérique en France »

Résumé : Fin 2021, deux lois ont confié à des autorités de régulation (Arcep et Arcom) le soin d’accompagner les acteurs du numérique dans l’adoption de pratiques plus respectueuses de l’environnement. Malgré l’instauration d’un régime contraignant de collecte des données environnementales, la baisse de l’empreinte du secteur dépend toujours de la bonne volonté des acteurs privés. Néanmoins, le rôle des autorités de régulation a vocation à se renforcer pour encadrer leurs pratiques. Cette intervention vise à dresser un état des lieux du nouveau régime juridique applicable aux professionnels du numérique, tout en regardant si les moyens mis en œuvre sont à la hauteur de l’objectif expressément recherché: réduire l’empreinte environnementale du numérique.

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Le prochain rendez-vous du séminaire «Politiques environnementales du numérique» est aujourd’hui Mardi 28 février 2023 de 15 à 17h Il se déroulera en distanciel sur le bbb porté par la dinum. Le formulaire d’inscription est ici.

{{Si toutefois, vous avez la possibilité de participer au dernier des moments, vous pouvez me demander l’url de la visioconférence en mp.}}

Digital Infrastructures and Environmental Struggles in Ireland’s Borderlands

Patrick Brodie (School of Information and Communication Studies at University College Dublin).

In November 2020, a video surfaced on Twitter showing the earth moving underneath the feet of a local hillwalker. The video was documenting a massive peat landslide at the border between County Donegal (in the Republic of Ireland, ROI) and County Tyrone (in Northern Ireland, NI), which was caused by the construction of the 19-turbine Meenbog Wind Farm. The landslide destroyed a vast swathe of active peat bog and polluted a significant watershed which spanned both sides of the border, prompting governmental and legal action from agencies and organizations in ROI, NI, and the UK.

A key piece of the puzzle, however, was that the Meenbog Wind Farm had in 2019 sold all its future energy to global logistics and cloud giant Amazon Web Services to power its data center operations in Dublin, over 200km away from this wind farm site in rural Donegal. The data infrastructure company’s decarbonization efforts were transported along toxic fault lines of colonial partition, the imagined perpetual growth of data systems having unintended consequences at the still-contested border between ROI and NI. By analyzing data center and energy policy, public discourse around these infrastructural systems, and drawing upon site-specific fieldwork, this presentation will confront the territorial re-organization of political and environmental relations through emerging renewable energy and data entanglements. Engaging with vibrant discourses of “green extractivism” during the transition to renewable energy, the talk will approach the region of Ireland where the peatslide occurred as a site of generative friction concerning what present and future extractive energy and data supply chains will look like, who will bear their burdens, and who will have agency in shaping them.

La présentation de Djilali Taïar (CDEP, Univ. d’Artois). La régulation environnementale du numérique en France. est disponible ici

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Afin d’assurer un peu de continuité dans ce sujet je vous invite à faire un petit détour par ici
https://forum.chatons.org/t/groupe-de-travail-metriques-mesures-de-co-2-pour-stats-chatons-org/4170/38

Puis de revenir ici.

« Low-technicisation et numérique. »

Le jeudi 20 avril de 14h à 16h,

le séminaire Politiques environnementales du numérique aura le plaisir de recevoir Stéphane Crozat (Costech, Université de technologie de Compiègne) pour une présentation intitulée : « Low-technicisation et numérique. »

Résumé : "La low-technicisation est une proposition alternative au techno-solutionnisme qui s’inscrit dans le mouvement techno-critique. Elle consiste à rediriger l’invention et l’innovation pour négocier le spectre fonctionnel et la complexité technique des objets.

Elle s’oppose à la fois aux postures qui rejettent la technique (technophobie, retour à « l’état de nature »…) et aux postures qui rejettent ou minorent les enjeux écologiques (négationnisme écologique, climato-scepticisme, green washing…).

Envisager une informatique low-tech n’a pas de sens, en revanche on peut envisager d’agir sur l’informatique que l’on privilégie : de plus en plus puissante et génératrice de nouveaux besoins, ou au contraire plus modeste et moins invasive.

La low-technicisation est en ce sens un processus de questionnement de la création technique, sans qu’il y ait un « état » low-tech à atteindre. Elle adresse y compris les objets « high-tech » au sens où ils peuvent être repensés pour être plus conviviaux et plus soutenables.

Nous présenterons le processus de low-technicisation que nous avons élaboré dans le cadre de la formation des ingénieur·es à l’UTC, en insistant sur les outils d’évaluation qualitative réflexive a priori.

Nous pourrons partager avec les participantes et participants quelques un des projets en cours d’élaboration, et envisager d’autres espaces pour travailler cet axe de conception des outils numériques."

Pour suivre le séminaire en ligne et recevoir les informations de connexion, vous pouvez vous inscrire au lien suivant : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/sem_pol_env_num.php

Le programme 2022/2023 du séminaire est disponible à ce lien : https://cis.cnrs.fr/seminaire-politiques-environnementales-du-numerique/

Bien cordialement,
Sophie Quinton et Clément Marquet